Ce matin les courses, certains rayons sont vides, ça sent la pénurie dans les magasins. 

Les camions doivent avoir des difficultés pour arriver, c'est pas grave on puisera dans le congélateur.

Pour le cercle des défis, pauvre père noël, il va faire une crise cardiaque. 

Bonne semaine.

Pour Lilimaya

Pour Marjolaine

Atelier 80 du 30 Novembre

Les 8 mots

Stupide, rancune, méfiance, oubli, 

peur, raison, jamais, dommage.

Elle avait eu la peur de sa vie, quelle idée stupide  d'affronter de face le dealer qui inondait sa cité de cette poudre de mort.

Il avait eu la peau de son fils donc pas question d'oubli, la rancune tenace nourrissait son désir de vengeance.

Son mari lui avait dit, méfiance, jamais il ne lâchera son business si lucratif, il avait eu raison.

Dommage cette fois elle avait du reculer mais elle savait au fond d'elle même que la vengeance et un plat qui se mange froid, elle l'aurait un jour ou l'autre.

Elle savait où il cachait son stock, c'est par là qu'elle aller commencer, tout dans les toilettes et ensuite elle verrait. 

Pourquoi pas la police? Non c'était son histoire, elle seule lui réglerait son compte.

Je n'avais même pas remarqué que ce blog a eu 5 ans le 17 novembre. 

Ca passe à une vitesse, je lui souhaite encore autant d'années et peut-être plus mais parfois ça rame tellement que je me demande si il ne va pas nous lâcher.

Ca matin j'ai eu droit a à la mammographie de contrôle, c'est pas la joie avec le défibrillateur qui est très gros et assez bas, Les manipulatrices radio ont du s'y mettre à deux. 

Purée ça fait mal, j'en ai pour 2 ou 3 jours à souffrir mais je suis tranquille pour deux ans.

Quelle chienlit depuis ce matin pour venir sur les blogs. 

3 fois sur 4 ils ne s'ouvraient que sur un message qui annonçait que le site était en maintenance.

Je profite d'un moment de calme pour déposer les défis pour Manik, Lilimaya et Nathie.

Bon dimanche. 

Atelier 79 du 20 Novembre

.......................

Clavier, écrire, donner, calmer,

écran, détendre, feuille, jeux.

Manon aimait le crissement de sa plume quand elle effleurait les feuilles blanches de ce cahier d'écolier. 

Ecrire c'était pour elle plus qu'un jeu, une détente sensuelle qui avait le don de la calmer.

 Elle se donnait sans compter dans cet exercice de style ou les mots qui dansaient dans sa tête prenaient vie. 

Aucun clavier attaché à un écran ridicule ne saurait la détourner de son amour du papier. 

Et pourtant 10 ans plus tard comme tous elle pianotait.