Hello, le soleil brille et je ne mens pas. 

Sur la carte météo de ce midi, nous étions juste à la limite soleil et mauvais temps. Pour une fois, nous sommes restés du bon côté du trait.

Pour les copines.

Bonne semaine.

Maitre Badinter est décédé hier, 9 février et son père qui avait été déporté par les nazis en 1943 au camp de Sobibor en Pologne y est aussi décédé un 9 février. 

La vie a de ces coïncidences qui ne s'expliquent pas. 

Mon père était né un 18 avril 1918, ma mère un 18 juin 1914. Il est parti un 4 avril et ma mère un 4 décembre, tous les deux la même année en 1998.

Pour les copines. 

Il pleut sans arrêt depuis ce matin, donc pas de marche possible. 

Ça parait bizarre, mais quand je ne peux pas sortir, les journées me paraissent incroyablement longues.

1 heure, ça ne change pas grand-chose, mais je le ressens. 

Alors, j'ai fait un poulet aux champignons et à la crème fraîche accompagné de pommes de terre et de carottes. Ensuite, après le repas, le repassage et maintenant, je m'amuse avec photofiltre.

Demain, je doute pouvoir passer sur vos blogs, nous descendons chez ma sœur ainée à une centaine de kilomètres pour aller au restaurant. 

Elle ne vient plus manger ici, elle va avoir 84 ans cette année, ça fait trop loin, donc nous l'invitons.

Quelques créas. 

Homonymes : FORE (forer) - FOR (son for intérieur) - FORT (être fort - un fort)

Depuis des mois, il forait. 

Dans son for intérieur, il savait qu'il trouverait du pétrole.

Il se faisait fort d'en trouver suffisamment pour faire quelques gouttes d'essence pour remplir son briquet.

Ses ambitions étaient modérées.

Et le mot costaud

Le grand costaud du village regardait le gringalet planté au bord du passage piéton. 

Toi, mon gars, si tu ne forces pas le passage, tu peux rester là un bon moment. 

Inlassablement les voitures passaient, le grand costaud se mit en travers de la route pour arrêter la circulation. 

Un camion n'a pas pu s'arrêter à temps. 

Moralité, être costaud ne résout pas tous les problèmes, la patience est parfois meilleure conseillère.

Pour Arlette, la chandeleur.

Pour Jopel

Image N° 20

Elle avait mis tout son désarroi au fond de cette bouteille qui avait contenu un whisky hors d'âge, mais aussi hors de prix. 

C'était son dernier espoir pour se sortir de sa condition d'esclave des temps modernes. 

Quelqu'un allait peut-être trouver ce message et venir à son secours. 

Depuis des années, elle attendait au fond de ce lupanar près d'une caserne. 

Son amour de jeunesse n'était autre qu'un vulgaire proxénète, un grippe-sou avide et dangereux. Il l'avait rapidement mise au turbin.

Elle avait perdu tout espoir, quand un gentilhomme se faisant passer pour un client lui murmura à l'oreille. J'ai trouvé votre bouteille de l'autre côté de l'océan. 

Je vous attendrai ce soir, derrière, dans la ruelle et je vous délivrerai. 

Pourvu que ce ne soit pas en rêve.

Justicier, sensibiliser, jamais, manière, conseils, respirer, chance, chic, s'impliquer, bienvenue.

Depuis longtemps, il était sensibilisé aux problèmes de prostitution. 

Ce n'était pas un justicier sanguinaire, il avait de bonnes manières.

Souvent, il s'impliquait au sein d'une association, où toutes les victimes étaient les bienvenues. 

Elles pouvaient venir y respirer un air de liberté. 

Jamais on ne leur posait de question, c'était pour elles, une chance de repartir du bon pied, de recevoir des conseils et peut-être même de rencontrer un monsieur chic qui les sortirait de leur condition.

Ça existe encore les gens bien !

Pour Jopel et An Maï